Le Cercle Littéraire des Amateurs d’Épluchures de Patates

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous "offrir" le premier article (et le seul) que j'ai posté sur le blog de l'ancien club de lecture dont je faisais parti. Club où personne ne participait (mis à part moi et une autre personne, un article chacun) même sa créatrice. J'ai pensé que ce serait sympa de publier mon article ici. Enjoy ! 

Le Cercle littéraire des Amateurs d'Epluchures de Patates, Mary Ann Shaffer et Annie Barrows.

Et voilà, c'est parti pour la première critique de ce blog !

Aujourd'hui, comme le titre l'indique, je vais vous parler du Cercle de Littéraire des Amateurs d'Epluchures de Patates. Ou plutôt du Cercle d'amateurs de littérature et de tourtes aux épluchures de patates de Guernesey.

C'est un roman épistolaire qui aborde, avec un ton particulier, l'Après-guerre, l'histoire se déroulant en 1946. L'on y suit la correspondance de Juliet Ashton, écrivain britannique d'une trentaine d'années. Parmi ces correspondances, une lettre, d'un certain Dawsey Adams, en provenance de l'Ile de Guernesey (Ile Anglo-normande située au large du Pas-de-Calais) va provoquer un changement dans sa vie.

Ce roman est pour ainsi dire à l'opposé de mes lectures habituelles, mais je l'ai dévoré en quelques jours. Le ton est souvent léger, on nous relate des faits de la vie quotidienne sous l'Occupation. On y (re)découvre deux visages de l'Allemagne. Tout d'abord les Nazis, partisans du 3ème Reich et oppressant les "peuples". Mais aussi les simples soldats allemands qui nous montrent un visage humain. Ce thème à déjà été abordé maintes fois mais il y a ces faits quotidiens encore une fois qui nous offrent une nouvelle vision de celui-ci.

Mais parmi ces lettres se trouvent aussi des moments forts, poignants et pour ne rien gâcher je ne citerai qu'un nom, celui d'Elizabeth. L'auteur nous fait passer par toute une palette de sentiments, du négatif au positif.

L'autre attrait de ce roman est le Cercle en lui-même. L'histoire de sa création, de ses membres. On en vient à apprécier les personnes, on ne voudrait qu'une chose, assister à l'une de ces réunions. Des discussions simples, des gens simples, autour d'un repas fait avec ce qu'ils pouvaient trouver. On est loin de cette image du littéraire sur la terrasse d'un café parisien avec sa clope. Et ça fait du bien.

Seul et unique roman (trop court!) d'une auteure ma foi talentueuse qui nous a malheureusement déjà quittée, j'en recommande la lecture.

Et pour finir ce premier essai, je n'aurai qu'une question :

Mais quel peut bien être le goût d'une tourte aux épluchures de patates ???